jeudi 24 décembre 2009

De Copenhague à Flopenhague

3 mots peuvent résumer la 15e conférence sur le changement climatique (COP15) :
        Copenhague — Hopenhague — Flopenhague
Le bilan n'est pas contestable, c'est un fiasco, un échec, un four... et ce n'est pas avec un four pareil qu'on va limiter la température de la planète !
Alors, plutôt que de se désoler en attendant la future COP16 à Mexico, je préfère retenir quelques dessins pleins de poésie, d'humour ou de rage qui rappellent mieux qu'un long discours que la COP15 a été porteur d'un grand espoir terriblement déçu.








dimanche 20 décembre 2009

COP15 consacre la naissance du G2 et échoue sur la confrontation des égos nationaux


Le résultat de la conférence de l'ONU sur le changement climatique (COP15) n'est pas bien brillant.
L'expression qui est revenue le plus souvent a été "quel bordel".
Les organisations ont été sommées de quitter les lieux quand les présidents et chefs de gouvernement sont arrivés.
Rien de concret n'est sorti de COP15, aucun accord signé n'engage la communauté internationale.
Alors qu'on nous a bassiné en 2009 avec le G20, on a vu à Copenhague que tout se jouait au G2, entre les USA et la Chine. L'un et l'autre ne voulant ni engagement contraignant, ni contrôle extérieur.
L'Europe qui accueillait la conférence a été la grande absente du sommet et comme d'habitude la France à énérver toute le monde en voulant tirer la couverture à soi. Il faut dire que Sarkozy a voulu encore apparaître comme le sauveur de la planète, déclarant dans sa conférence de presse que tout s'était joué à la fin dans son bureau de Copenhague avec Obamah.
Au final, on a donc juste une déclaration de principe, il est prévu en janvier la compléter par des engagements précis de chacun des pays.
Pour l'instant, force est de constater que Copenhague n'a même pas accouché d'une souris, les ours polaire ont de quoi s'inquiéter !

vendredi 4 décembre 2009

Les sables bitumineux vus d'avion (ligne Amsterdam-Calgary)

J'ai évoqué dans un récent billet l'exploitation des sables bitumineux au Canada qui font la prospérité de l'Alberta, mais empêche ce pays de respecter les accords qu'il a signés à Kyoto.
Fin novembre, j'allais justement dans les rocheuses canadiennes. Après une nuit dans l'avion, j'ouvre le volet du hublot et regarde la terre quelques 12 000 mètres plus bas, et que vois-je ? Justement les champs d'exploitation de sables bitumineux de la région d'Athabasca.
Dans cette forêt boéale, c'est impressionnant de voir ces exploitations qui correspondent aux zones déboisées et qui, en novembre, sont déjà recouvertes de neige.
Même à 45 000 pieds, on voit bien les mines à ciel ouvert, les réservoirs et les cheminées qui fument.
Sachant l'importance des émissions de gaz à effet de serre de cette exploitation, on comprend pourquoi Stephen Harper, le 1er ministre canadien, a tellemenet hésité avant d'annoncer qu'il allait à Copenhague.
Reste qu'on ne sait toujours pas s'il ira comme Obamah pour participer seulement à l'ouverture de la conférence sur le changement climatique (Climate Change Conference) ou s'il participera à la phase finale qui sera vraiment la phase décisive pour tenter de trouver un accord sur le changement clmatique.