vendredi 28 mai 2010

On nous a encore menti sur la marée noire

Où en est la marée noire dans le golfe du Mexique. Qu'apprend on aujourd'hui ?
Premièrement, Obamah endosse la responsabilité finale de la catastrophe : "Je prends en fin de compte la responsabilité finale de trouver une solution à cette crise. Je suis le président et je suis le responsable en dernier ressort". On imagine mal nos politiques français déclarer ainsi leur responsabilité.
Deuxièmement, on découvre les compromissions entre les pétroliers et les organismes autorisant les forages. Le Monde relate que : "Obamah a regretté que son ministre de l'intérieur, Ken Salazar, n'ait pas agi avec plus de détermination pour briser la "relation scandaleusement proche" existant entre les pétroliers et le service chargé à la fois des permis de forer et des contrôles de sécurité, le Minerals Management Service".
Troisièmement, on nous a encore menti. Il ne fallait pas croire BP. Ce n'est pas 800 000 litres qui se déversent chaque jour dans la mer, mais 4 à 5 fois plus. La pollution touche les cotes de Louisiane, du Mississipi, d'Alanamah et de Floride, et pire le delta du Mississiipi et les bayous de Louisiane. Horreur ! D'ores et déjà, la fuite a dépassé en ampleur la catastrophe de l'Exxon-Valdez qui s'échoua en 1989 sur la côte de l'Alaska. BP a déjà depensé 930 millions de dollars (758 millions d'euros) et ce n'est qu'un début. Le combat continue.

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