
L'affaire Bettencourt-Woerth-Sarkozy, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ou comme disent les anglais, c'est la paille qui casse le dos du chameau.
La collusion entre les plus riches (la puissance économique) et l'UMP (la puissance politique) depuis 2002 apparaît comme une évidence.
Il devient de plus en plus visible que Sarkozy est au service de ses amis de Neuilly (ajoutons ceux du XVIe et XVIIe) et que sa politique vise avant tout à rendre les plus riches encore plus riches (sans travailler plus).
Si on reprend le fil des 3 premières années du quinquennat, on ne peut que constater que Sarkozy n'est pas le président de tous les français, mais seulement le serviteur du grand capital et de l'UMP.
Comment ne pas oublier :
Il ne faut pas oublier qu'il y a 10 ans, Sarkozy, était avocat d'affaires et trouvait bien des avantages, pour ses clients, au paradis fiscal helvétique.
En ces temps de crise, comment ne pas être écoeuré par ces relations malsaines entre argent et politique.
Cette collusion n'a pas toujours existé, il faut en sortir.
Songeons à ces phrases de de Gaulle qui n'aimait pas tant l'argent et en faisait un usage plus modéré à l'Elysée :
"Je n’aime pas les miens car ils aiment trop l’argent"
"Mon seul adversaire, celui de la France, n'a jamais cessé d'être l'argent"
PS : à ce jour Eric Woerth est toujours ministre du travail ET trésorier de l'UMP.